SAINT-OUEN-LES-VIGNES… EN QUELQUES LIGNES

Saint-Ouen-les-Vignes présente toutes les caractéristiques du village tourangeau de charme. Ses atouts sont multiples.

Son cadre naturel, baigné par la douceur et la lumière de la vallée de la Loire toute proche, offre un écrin à ses nombreuses richesses patrimoniales. Niché au creux de la petite vallée de la Ramberge, site naturel inscrit depuis 1983, le village s’est développé autour d’une chapelle en bois dès le IXème siècle, puis au XIème siècle, d’une église en pierre à nef unique. Elle connut au cours des siècles des agrandissements successifs : une seconde nef au XVIème siècle, un clocher en pierre, un porche en charpente et une sacristie au XVIIème siècle. L’église est classée monument historique depuis 1936.
Surplombant le village, sur le coteau est, le château est l’autre monument emblématique de la commune. Reconstruit au XVIIème siècle par Carlo Vigarani sur la base d’une place forte féodale, il fut agrandi d’une aile sud en 1765 par Jean-Joseph Bertrand. C’est de cette époque (1777) que date la plantation du Mail des Tilleuls (classé en 1939), sous lesquels les Audoniens (nom donné aux habitants du village) peuvent se promener encore de nos jours, à proximité des étangs appelés à devenir prochainement un lieu de découverte et de détente ouvert à tous.
L’histoire de Saint-Ouen-les-Vignes est intimement liée à la présence d’illustres personnages, tous grands serviteurs de l’État et résidant une grande partie de leurs vies à Saint-Ouen. À tout seigneur, tout honneur. Carlo Vigarani, organisateur des fêtes de Versailles, reçut le titre d’Intendant des Menus Plaisirs du Roi, puis en remerciement de ses grands services, les fiefs de Saint-Ouen et Limeray, témoignage de l’importance du personnage, familier de Louis XIV et du musicien Lully. Le comte Pierre-Jacques Orillard de Villemanzy, également propriétaire du château, traversa les périodes mouvementées de la Révolution, de l’Empire et de la Restauration, successivement commissaire général de l’armée du Rhin, intendant général des armées de Napoléon 1er et pair de France. Plus près de nous, Jules Gautier, grand commis de l’État sous la Troisième République, remplit de hautes fonctions de responsabilité pour son pays. Grand Croix de la Légion d’Honneur, comme le comte de Villemanzy, il fut maire de Saint-Ouen de 1892 à 1936 et fit beaucoup pour développer la vocation viticole du territoire.
Saint-Ouen-les-Vignes est une histoire mais également le présent d’une commune dynamique et attractive.  Pour quelque 1000 habitants, elle offre un cadre de vie privilégié avec école, commerces (boulangerie-pâtisserie, boucherie-charcuterie, bar-tabac-presse, hôtel-restaurant), artisanat, productions locales, associations actives et animations tout au long de l’année.  Brocante, salon des arts, festival BD Les Courants, théâtre, concerts à l’église, concours hippique, marché de Noël en sont les meilleures illustrations. Les nombreuses activités associatives, sportives, culturelles et récréatives offrent à tous la possibilité de se détendre et de se rencontrer.
Saint-Ouen-les-Vignes sait accueillir avec une offre d’hébergement variée et de qualité. Outre le très renommé  établissement de l’Aubinière, restaurant gastronomique et hôtel quatre étoiles classé «relais du silence », les visiteurs extérieurs peuvent choisir entre les reposantes chambres d’hôtes du château de Saint-Ouen et les quatre gîtes ruraux et chambres d’hôtes répartis sur la commune. À deux pas du GR1, à deux coups de pédale de La Loire à Vélo et d’Amboise, il fait bon de découvrir Saint-Ouen-les-Vignes tout au long de ses chemins de randonnées balisés qui arpentent une campagne préservée. Étangs, bords de rivière, forêts, moulins (Crouteau, le Bourg, Pont-Chalet, Launay), hameaux typiques (Le Vigneau, La Hargandière), châteaux et gentilhommières (Châtre, Le Pin, La Garenne du Pin, Le Buisson, Le Morier, Gerbault) sont autant de belles surprises à qui prend le temps d’observer.
Commune où il fait assurément bon vivre et bien vivre ensemble, Saint-Ouen-les-Vignes ne saurait vous décevoir.
À vous maintenant d’en juger.